Paris à travers les âges

Randonnée du 25 octobre 2008

Les anciens entrepôts de Bercy (19e siècles)

 

Les entrepôts de Bercy s'établirent au début du 19e siècle hors-Paris donc hors-droit d'octroi, et en bordure de la voie d'eau qui acheminait la marchandise. Ce fut longtemps un centre de négoce de vins et spiritueux d'importance internationale.

L'opération de reconversion menée sur cinquante et un hectares, tout en maintenant au Sud un secteur d'activités vitivinicoles, a réalisé une série de logements et activités diverses le long et à l'extrémité d'un parc de treize hectares et demi. On a conservé la majeure partie des platanes plus que centenaires, soit 200, ajouté de nouvelles plantations, le tout atteignant le total de 1 230 arbres.

Le Palais Omnisports de Paris-Bercy (20e siècles)

grande structure recouverte de gazon sur ses parois inclinées à 45°, occupe huit hectares depuis 1983 et peut accueillir jusqu'à 17 000 spectateurs pour toutes sortes de manifestations sportives, aussi bien que pour des concerts, opéras et spectacles divers.

Le nouveau parc de Bercy, conçu en tant que «jardin de mémoire», et aménagé au même niveau du sol que les anciens entrepôts, le niveau d'origine des lieux : il est encaissé par rapport à la voirie environnante, notamment le quai de la Seine. Deux mails ou quinconces plantés de tulipiers de Virginie encadrent un bassin original aux cascatelles profondes, le «Canyoneaustrate».

L'opération d'urbanisme «Paris - rive gauche» (20e-21e siècles)

A partir de la rue  Louise-Weiss. soit une emprise de 4 à 500 m jusqu'à la berge, un quartier entièrement neuf doit être créé de toutes pièces, sur 2,5 km de la gare d'Austerlitz à la limite de Paris avec Ivry. Cette ambitieuse opération d'urbanisme, dénommée «Austerlitz.-Tolbiac-Masséna» ou «Paris-Rive-Gauche», doit chevaucher les voies SNCF. totalement recouvertes sur trente hectares à terme, elle concerne cent trente-cinq hectares et suppose vingt à trente ans de travaux. Elle est le pendant, rive gauche, de l'opération Bercy ; une nouvelle passerelle est d'ailleurs appelée à relier les deux rives en 2005-2006.

Aux grands immeubles neufs de la rue Louise-Weiss succèdent, des après les voies SNCF (réseau Sud-Ouest et RER C), de nouveaux immeubles et squares autour des quatre grandes tours de la nouvelle "Bibliothèque nationale de France», ouverte depuis décembre 1996 au public et depuis octobre I998 aux chercheurs.

La Bibliothèque nationale de France

Née de la fusion entre l'ancienne Bibliothèque Nationale et de l'Etablissement public de la Bibliothèque de France, la Bibliothèque nationale de France déploie ses collections et accomplit ses missions sur plusieurs sites:

Le site François-Mitterrand (collections d'imprimés, périodiques, documents audiovisuels et documents

informatiques)

Le site Richelieu, (départements des Manuscrits, des Estampes et de la photographie, des Cartes et plans,

des Monnaies, médailles et antiques, de la Musique, des Arts du spectacle).

L'Arsenal

La Bibliothèque Musée de l'Opéra (Musique)

La Maison Jean Vilar à Avignon (théâtre)

Le centre technique de Bussy Saint-Georges (Centre de conservation)

Le centre Joel-Le-Theule à Sablé (Centre de conservation)

Le site François-Mitterrand

Annexe de la bibliothèque Richelieu depuis 1994, la bibliothèque François Mitterrand est le deuxième site de la Bibliothèque nationale de France. Un concours a été organisé par l'Association pour la bibliothèque de France, en étroite collaboration avec l'Union internationale des architectes afin de décider du futur visage de la BnF. En juillet 1989, le jury international présidé par I.M. Pei a retenu quatre projets, et particulièrement celui de Dominique Perrault dont le choix a été confirmé par le président de la République le 21 août 1989.

Etonnante par son architecture, elle s'organise autour d'un socle et de quatre tours d'angle de 79 mètres : la Tour des lois (droite-arrière), la tour des lettres (gauche-avant), la Tour des nombres (droite-avant) et la Tour des temps (gauche-arrière). Celles-ci abritent sept étages de bureaux et onze étages de bibliothèque, constituée des fonds de l'ancienne bibliothèque nationale et enrichie par d'importantes acquisitions dans les domaines scientifique, économique et juridique, d'un fonds numérisé, et d'un nouveau secteur audiovisuel et multimédia. Deux niveaux de salles de lecture enserrent un jardin de plus d'un hectare situé en contrebas. Une bibliothèque d'études propose en accès libre des collections encyclopédiques (livres, périodiques, audiovisuel) ; une autre, consacrée à la recherche, a un accès plus limité. Deux galeries accueillent par ailleurs tout au long de l'année des expositions, des conférences, des colloques, des journées d'études et des concerts. Tout un nouveau quartier, 'Paris Rive gauche', s'est développé autour du site : un pôle universitaire comprenant Paris VII et l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales) ainsi qu'un pôle image et son avec l'installation du MK2 Bibliothèque et la Bibliothèque du film et de l'image (BIFI) ont été créés à proximité. Pari ambitieux et réussi, le site François Mitterrand a su trouver sa place au sein du paysage architectural et culturel de la capitale.

La Salpêtrière (17e-18e siècles)

 

Historiquement, c'est en 1636 que Louis XIII a fait transférer dans un nouveau Petit Arsenal créé hors de la ville la fabrication de la poudre à canon, trop dangereuse, assurée jusqu'alors dans celui qui jouxtait la Bastille. Mais vingt ans après, les lieux furent réaffectés lorsque Louis XIV décida, en 1656, la création de l' «Hôpital général pour le renfermement des pauvres» ; il souhaitait supprimer le vagabondage des quarante mille mendiants qui erraient alors dans Paris. Les hommes étaient accueillis à Bicêtre, et les femmes à la Salpêtrière. De fait, la population de cet hôpital a atteint 4 599 personnes en 1679, et c'était devenu, à la veille de la Révolution, une ville de dix-mille personnes.

Il s'y ajoute en 1684 une maison de Force (ou Grande Force), prison destinée aux femmes condamnées en justice, ou se livrant à la débauche. Enfin, après 1796, furent soignés ici les aliénés mentaux ; Pinel et Charcot s'y consacrèrent particulièrement.

 

Le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, est le plus vaste de Paris (au total environ 33 hectares sur les 132 ha qu'occupe l'A.P. H.P. dans Paris), il regroupe deux hôpitaux contigus en une seule unité incorporant notamment un Centre hospitalier universitaire (capacité revenue à 2 000 lits).

 

Sortir par l'élégant pavillon d'entrée de 1767, en quittant le beau jardin à la française (cour Saint-Louis), qui met en valeur l'imposante façade de 215 m. Ces bâtiments furent commencés en 1660 par Le Vau et achevés par Libéral Bruant (soit avant l'hôtel des Invalides, dont la façade révèle sa parenté avec celle de la Salpêtrière).

Le tout est dominé, à 52 m, par le dôme octogonal de la chapelle Saint-Louis. Ce curieux édifice, de l'importance d'une église pouvant accueillir jusqu'à 4 000 fidèles, se compose de quatre nefs principales en croix grecque (70 m de longueur), complétées par quatre chapelles courtes en bissectrices, disposition qui permettait de répartir, en les isolant, les différentes catégories de malades autour du maître-autel central. Sa construction dura de 1657 à 1677. De fréquents concerts gratuits y sont donnés.

Le Jardin des Plantes

 

Ce grand domaine de 28 hectares appartient au Muséum National d'Histoire Naturelle, qui y a son siège et une partie de ses locaux. C'est une institution très spécialisée dans les domaines de la botanique, de la minéralogie, du monde animal et autres sciences de la nature, qui anime vingt-sept chaires d'enseignement et dirige des laboratoires de recherche de pointe.

Y sont employées 1 500 personnes, du scientifique au jardinier.

L'origine du Jardin des Plantes se situe sous Louis XIII : le médecin du roi Guy de la Brosse convainquit ce dernier de créer (à l'image du jardin botanique de Montpellier) un «jardin royal des plantes médicinales», ce qui fut réalisé en 1635. Buffon en fut l'intendant de 1739 à 1788, et les plus grands noms de la science lui succédèrent, ou y enseignèrent.

L'ensemble a été classé en 1993.

Les arènes de Lutèce (2e siècles)

 

Comparable aux arènes de Nîmes et d'Arles, cet édifice romain de la fin du 2e siècle (vers l'an 200, peu avant les thermes de Cluny), était plutôt à double usage en tant qu'amphithéâtre à scène: jeux du cirque alternativement avec des spectacles - mais il est incomplètement dégagé. Sa capacité était de quinze mille spectateurs. C'est le percement de la rue Monge en 1869, et en creusant jusqu'à douze mètres, qui en a mis au jour les vestiges, jusqu''alors soupçonnés, mais non localisés. En 1883-1885 fut dégagée la partie Sud.. Quelques arbres intéressants, signalés par plaquettes, garnissent notamment les bosquets du jardin Sud.

Le Panthéon (18e-19e siècles)

 

Le Panthéon se dresse, majestueux, sur le sommet de la montagne Sainte-Geneviève (altitude 61m, point culminant de la rive gauche du Paris ancien). Cet édifice, commencé en 1756, devait être, dans l'esprit de Louis XIV, la nouvelle église Sainte-Geneviève destinée à remplacer l'église abbatiale proche, en mauvais état. Cette destination fut bien, par deux fois, une réalité - éphémère - de 1806 à 1830 et de 1853 à 1885 ; mais le monument, dès son achèvement vers 1791 et en tout cas depuis 1886, devint le temple réservé aux grands hommes voulu par la Constituante, et qu'il est demeuré définitivement. L'édifice, œuvre de Soufflot, mesure 110 m sur 84 m et se dresse à 83 m de hauteur.

Le palais et le jardin du Luxembourg (17e-18e siècles)

 

Le jardin du Luxembourg est le plus central des grands espaces verts de la rive gauche : 21 hectares ouverts au public. Inséparable du palais du Luxembourg, où siège le Sénat, il est le fruit d'une gestation compliquée. Au moment de son ouverture au public, peu après 1780, il connaît un succès immédiat en raison de son charme, du calme et de l'air lénifiant des lieux. Depuis, il a été et demeure apprécié par des générations d'étudiants du Quartier latin, qui l'entoure.

 

Le faubourg lutécien de Lucotitius serait à l'origine de notre diminutif familier «le Luco». Le château de Vauvert (construit au 10e siècle par Robert le Pieux) devenu plus tard ruine perdue dans un lieu isolé, objet de légendes inquiétantes entretenues par les brigands qui y avaient élu domicile (il en subsiste l'expression «aller au diable Vauvert»), fut remplacé, en 1257, par les Chartreux de saint Bruno qui s'établirent en ces lieux et se consacrèrent à développer la culture des fruits et légumes.

 

En 1546, fut construit à proximité un hôtel qui fut vendu à François de Luxembourg : il existe encore, sous le nom de «petit Luxembourg». La reine Marie de Médicis l'acquit en 1612, mais voulut mieux et fit édifier en 1615, par Salomon de Brosse, le palais actuel, dans le style florentin qui lui était cher. Elle agrandit également le domaine.

 

Enfin, sous la Révolution furent incorporés les terrains des Chartreux chassés de là, et en 1841 fut réalisé un agrandissement du palais côté jardin, la façade étant reculée de 31 mètres.

 

L'entrée Assas du jardin donne sur un long parterre avec roseraie et jardin fruitier : c'est un vestige bien diminué des anciennes pépinières ; on y trouvait aux 17e-18e siècles toutes les variétés connues d'arbres fruitiers, et aujourd'hui encore deux cents variétés de pommes et de poires y sont présentes.

Le vieux quartier Maubert -Saint-Séverin (entre Seine et boulevard Saint-Germain)

 

L'invasion de l'an 276 mit un terme à l'implantation des Romains sur la montagne Sainte-Geneviève et ses pentes nord ; tout fut détruit et les lieux redevinrent campagnards pour un certain temps. Quant aux clos et fiefs qui occupaient les terrains bas jusqu'à la Seine, ils demeurèrent en culture jusqu'au Moyen Age. La future nouvelle Université connut sa première implantation lorsqu'Abélard quitta en 1118 l'école Notre-Dame, avec trois mille étudiants, pour enseigner en plein air sur de la paille, pratique qui dura jusqu'à la construction des premiers «collèges» au 13e siècle. La toute première Sorbonne : collège de Sorbon, date de 1253. Cependant le lotissement du quartier commença vers 1202, et si l'on fait abstraction de trois ou quatre voies modernes faciles à reconnaître, le réseau des rues et ruelles actuelles est bien celui du Moyen Age. Du fait des reconstructions et améliorations ultérieures, les façades aperçues sont en grande partie des 17e et 18e siècles et méritent d'être observées jusqu'aux toitures et lucarnes.

Les rues de la Huchette, Xavier-Privas, Saint-Séverin et des Prêtres-Saint-Séverin sont piétonnières et connaissent une grande animation avec restaurants variés.

Les îles de la Seine depuis Lutèce - l'île Saint-Louis

 

Si la Seine, aux temps préhistoriques, présentait une largeur de cinq kilomètres (et une grande profondeur), elle était encore, au 4e siècle, de 40 m plus large qu'aujourd'hui, et elle fut longtemps parsemée d'îles et îlots dont beaucoup ont été reliés entre eux depuis, ou rattachés à une rive. Il ne subsiste aujourd'hui dans Paris que les îles centrales dites Saint-Louis et de la Cité, plus larges qu'à l'origine en raison de l'entassement le long des berges de matériaux de démolition au cours des âges.

Contrairement à l'île de la Cité, l'île voisine dite Notre-Dame fut longtemps inhabitée et dépourvue de pont, demeurant simple pâturage. Le fossé creusé dans la continuité de l'enceinte de Charles V, en 1360, en isola l'extrémité Est, appelée «île aux Vaches». Plus en amont, on trouvait encore l'île des Javiaulx devenue île Louviers, rattachée à la rive droite en 1843.

L'entrepreneur Christophe Marie, entre 1614 et 1664, mit à exécution le projet d'urbanisation d'Henri IV, construisant d'abord le pont qui porte encore son nom puis l'ensemble de l'île Notre-Dame reconstituée, baptisée Saint-Louis en 1725. Paris dispose aujourd'hui d'un merveilleux exemple d'architecture 17e siècle très homogène, pratiquement intact et totalement dépourvu, le long des quais, de locaux à fonctions administratives, commerciales ou autres qui briseraient l'harmonie des façades.

De nombreux personnages célèbres ont apprécié cette île au point d'y demeurer.

L'île de la Cité

 

Comme chacun sait, l'île de la Cité, seul endroit habitable au milieu des vastes marécages occupant alors les bords de Seine, est le berceau de Paris ; les Parisii, peuplade celtique indépendante, s'étaient établis clans l'île dès 250 avant Jésus-Christ, créant cette cité de Lucotetia baptisée Paris vers 350 après Jésus-Christ. C'est ce que trouvèrent les Romains en arrivant en 53 avant Jésus-Christ. L'invasion des Barbares en 276 provoqua le repli dans l'île des habitants de Lutèce-la-Haute, qui avaient commencé à s'installer sur la rive gauche (pentes de la montagne Sainte-Geneviève), et la construction du premier mur d'enceinte, le mur «gallo-romain».

L'île se terminant alors vers notre rue de Harlay, était suivie de quelques îlots : ile-aux-Juifs, île-aux-Treilles, îlot de la Gourdaine..., qui lui furent rattachés dès 1578 à la faveur de la construction du Pont-Neuf (au nom inchangé depuis lors...), terminé en 1607.

L'île de la Cité fut également le berceau de notre ancienne et prestigieuse Université, car c'est dans le cadre du «Cloître-Notre-Dame», sous l'autorité épiscopale, que se dispensait le savoir. L'école Notre-Dame, première du royaume, bénéficiait de maîtres réputés. Enfin il est bon de remarquer que la Cité abrita une vingtaine d'églises et sanctuaires divers, tous disparus depuis l'époque révolutionnaire (le Paris du 18e siècle -celui d'avant les annexions de 1860- possédait environ trois-cents églises, dont une soixantaine seulement subsiste de nos jours).

Les quelques rues situées entre Notre-Dame et le quai aux Fleurs sont intéressantes pour avoir assez bien conservé leur aspect d'autrefois et restituer une atmosphère évocatrice.

La cathédrale Notre-Dame de Paris

 

La documentation ne manque pas sur cet édifice, le plus remarquable édifice religieux de Paris, joyau de l'architecture gothique, et qui a participé comme nul autre à de nombreux épisodes de l'histoire de la France. La cathédrale, œuvre de Maurice de Sully, a été bâtie entre 1163 et 1345. A l'intérieur, le visiteur est saisi par l'ampleur du vaisseau et sa hauteur, ainsi que par l'harmonie des proportions.

Si la place du parvis lui donne le dégagement et le recul que mérite ce monument majeur de Paris, avant les démolitions du préfet Haussmann au 19e siècle, un lacis de rues et ruelles occupait les lieux, comme dans toute l'île. Le dallage actuel de la place fait apparaître le tracé des rues disparues et le contour des maisons, cabarets et églises d'autrefois.

Si le souvenir de Quasimodo et de la belle Esméralda (Notre-Dame-de-Paris par Victor Hugo) hante toujours cette façade romantique, on pourra occasionnellement remarquer, du square minuscule en bord de Seine, les couples de faucons crécerelles, protégés par les services de la Mairie de Paris.

Du ventre de Paris  au jardin des Halles

 

Le roi Louis VI le Gros avait déjà choisi ce lieu, en 1135, pour y établir les halles d'approvisionnement de Paris. Philippe Auguste perpétua la tradition en édifiant les premiers marchés couverts.

Douze magnifiques pavillons furent construits par l'architecte Victor Baltard, à la demande de Napoléon III, qui voulait assainir le ventre de Paris en édifiant des bâtiments dans l'esprit de celui de la gare de l'Est. Ce type nouveau de construction (qui utilisait des vitres à la place des murs et laissait les structures métalliques apparentes), rencontra pourtant l'unanimité ; Emile Zola qualifia les halles de « Babylone de métal ».

L'urbanisation de Paris au 20e siècle eut raison des pavillons de Baltard. Ils ont été vendus à la foire à la ferraille de Chatou en 1972 et seul un pavillon subsiste en France, à Nogent-sur-Marne. Les travaux, qui laissèrent un impressionnant cratère pendant quinze ans, valurent au lieu le surnom de « trou des Halles ».

D'une superficie de 5 hectares, le jardin des Halles a été achevé en 1988. Il est orné de onze fontaines, de sculptures végétales, d'un rnail de tilleuls et de marronniers, de nombreux bassins, de très beaux massifs de terre de bruyère et d'un joli jardin de fleurs en gradins autour de la serre tropicale de 450 m2. Avec une curiosité : le jardin des Enfants réalisé par l'architecte Claude Lalanne, dont une des entrées se trouve rue Rambuteau. Il entraîne les enfants dans un univers fantastique : monde sonore, mou, volcanique, antique...

Le Centre Pompidou

 

Le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou est né de la volonté du Président Georges Pompidou de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec le théâtre, la musique, le cinéma, les livres, les activités de parole...

Installé au cœur de Paris, dans un bâtiment à l'architecture emblématique du XXe siècle conçue par Renzo Piano et Richard Rogers, le Centre Pompidou a ouvert au public en 1977. Rénové de 1997 à décembre 1999, il a réouvert au public le 1er janvier 2000, en lui offrant des espaces muséaux agrandis, des surfaces d'accueil enrichies. Il est redevenu dès lors l'un des monuments les plus fréquentés de France. Recevant près de 6 millions de visiteurs par an, le Centre Pompidou aura ainsi accueilli, en 30 ans, près de 190 millions de visiteurs.

 

Le Centre Pompidou réunit en un lieu unique l'un des plus importants musées au monde possédant la première collection d'art moderne et contemporain en Europe, une grande bibliothèque de lecture publique disposant de plus de 2000 places de travail, une documentation générale sur l'art du XXe siècle, des salles de cinéma et de spectacles, un institut de recherche musicale, des espaces d'activités éducatives, librairies, un restaurant et un café.

Fidèle à sa vocation interdisciplinaire, et à sa mission principale - donner à connaître l'ensemble des productions de la création du XXe siècle et les prémisses de celle du XXIe - le Centre Pompidou propose annuellement au public dans son bâtiment une trentaine d'expositions ainsi que de nombreuses manifestations - cycles de cinéma de fiction, de documentaires, conférences et colloques, concerts, spectacles de danse, activités pédagogiques - de niveau international, activités dont un grand nombre circule ensuite, tant en France qu'à l'étranger.

La place des Vosges et le square Louis Xlll


La Maison Royale des Tournelles était occupée par les rois de France depuis 1432. On y comptait au moins deux parcs, six jardins, des bois, des prés, des chapelles, un labyrinthe... Catherine de Médicis la fit raser à la mort de son époux, le roi Henri II, transpercé par une lance au cours d'une joute organisée en face du palais. Il fut remplacé par un marché aux chevaux, puis un champ de manœuvre. En 1605, le lieu prit le nom de place Royale; c'est Henri IV qui conçut cet ensemble de pavillons en brique, pierre et tuiles (exceptionnellement conservé !) et Louis XIII (statue du roi à cheval au milieu du square) qui l'inaugura pour le mariage de sa sœur Elisabeth avec l'infant d'Espagne. Sous Bonaparte, elle fut appelée « place des Vosges » pour honorer le 1er département à payer sa contribution !

Retour à la gare de Lyon par le canal St Martin.

A l’année prochaine!